Traduction en Français de la version
anglaise du parchemin de Chinon
Enquête menée par les pères et commandée par le
pape Clément V ville de Chinon, dans le diocèse de Tours.
Chinon, Août 17-20, 1308
Au nom du Seigneur, amen. Nous, Bérenger, par la miséricorde de
Dieu cardinal prêtre de la SS. Nérée et Achileus et Stephanus,
cardinal prêtre de Saint-Cyriaque à Therminis et Landolf,
cardinal diacre de Saint-Ange, déclarent par la présente
déclaration officielle destinée à tous ceux qui liront ce que,
depuis notre très saint père et seigneur Clement, par la divine
providence suprême Pontific de la sainte romaine et Eglise
universelle, après avoir reçu le bouche à oreille et aussi des
rapports retentissants de l'illustre roi de France et de prélats,
ducs, comtes, barons et autres sujets du dit royaume, les nobles
et les roturiers, ainsi avec quelques frères, prêtres, des
chevaliers, des encadreurs et des serviteurs de l'ordre des
Templiers, avait ouvert une enquête sur les questions concernant
les frères, [les questions de la foi catholique] et la règle de
ladite ordonnance, en raison de laquelle elle a subi l'infamie
publique, le très même seigneur pape souhaiter et vouloir
connaître la vérité pure, complète et sans compromis des
dirigeants de ladite ordonnance, à savoir frère Jacques de Molay,
grand maître de l'Ordre des Chevaliers TempAR, frère Raymbaud de
Caron, précepteur des commanderies des Templiers en Outremer ,
le frère Hugo de Perraud, précepteur de France, frère Geoffroy
de Gonneville, précepteur d'Aquitaine et du Poitou, et Geoffroy
de Charny, précepteur de Normandie, a ordonné et nous a confié
spécifiquement et par sa volonté exprimée verbalement afin que
nous puissions avec diligence examiner l' vérité en questionnant
le grand maître et les précepteurs susmentionnés - un par un et
individuellement, après avoir convoqué des témoins notaires
publics et digne de confiance.
Et avoir agi conformément à son mandat et commandé par le dit
Seigneur Suprême Pontific, nous avons interrogé le grand maître
précitée et les précepteurs et examiné à leur sujet des
questions visées ci-dessus. Leurs paroles et leurs aveux ont été
écrites exactement la façon dont elles sont présentées ici par
les notaires dont les noms figurent ci-dessous en présence des
témoins ci-dessous. Nous avons également commandé ces choses
établies dans ce formulaire officiel et validés par la
protection de nos sceaux.
Dans l'année de notre Seigneur 1308, le 6e indiction, le 17e
jour d'Août, en 3e année du pontificat de ladite pape Clément V,
frère Raymbaud de Caron, précepteur des commanderies des
Templiers en Outremer, a été mis en Devant nous, les pères
susmentionnés, à la ville de Chinon du diocèse de Tours. Avec sa
main sur l'Evangile du Seigneur, il a pris un serment qu'il
allait dire la vérité pure et complète sur lui-même en tant qu'individus
ainsi et les frères de l'Ordre, et sur l'Ordre lui-même,
concernant les questions de la foi catholique et de l'état de
ladite ordre, et aussi de cinq personnes et les frères de l'Ordre
particuliers. Diligemment interrogé par nos soins sur le temps
et les circonstances de son initiation dans l'ordre, il a dit qu'il
a fait des années quarante-trois ou à peu près comme il avait
été fait chevalier et admis dans l'Ordre des Templiers par le
frère Roncelin de Fos, au précepteur de temps de Provence, dans
la ville de Richarenchess, dans le diocèse de Carpentras ou
Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle de la commanderie
des Templiers local. Au cours de la cérémonie, le patron rien
pour le novice que ce n'était pas correct dit, mais après l'admission
d'un serviteur-frère est venu vers lui dont le nom il ne se
souvient pas, car il est mort depuis longtemps. Il le prit à
part la tenue d'une petite croix sous son manteau, et quand tous
les frères sont sortis et ils restèrent seuls, c'est ce
frère-serviteur et le haut-parleur, ce frère-serviteur a montré
cette croix à l'orateur qui ne se souvient pas si elle portait
l'effigie du crucifix ou non, mais estime cependant qu'il y
avait un crucifix peints ou sculptés. Et ce frère-serviteur dit
à l'orateur: «Il faut dénoncer celui-ci." Et l'orateur, ne
croyant pas lui-même en train de commettre un péché, a déclaré:.
"Et donc, je dénonce" Ce frère-serviteur a également dit au
Président qu'il doit préserver la pureté et de la chasteté, mais
si il ne pouvait pas le faire, il était préférable de faire
secrètement que publiquement. L'orateur a également déclaré que
sa dénonciation ne vient pas du cœur, mais de la bouche. Puis il
a dit que le lendemain, il a révélé ceci à l'évêque de
Carpentras, son parent par le sang, qui était présent dans le
lieudit, et l'évêque lui a dit qu'il avait mal agi et commis un
péché. Puis le interrogés avoué sur ce compte au même évêque et
a été affecté avec des pénitences il a complété, selon lui.
Lorsqu'on l'interroge sur le péché de sodomie, il a dit qu'il
n'a jamais été une partie de celui-ci ni exécuter ou supporter,
et qu'il n'a jamais entendu que les chevaliers Templiers engagés
dans ce péché, en dehors de ces trois chevaliers qui avaient été
punis par l'incarcération perpétuelle dans Castle Pilgrim.
Lorsqu'on leur a demandé si les frères de ladite ordonnance ont
été reçus dans l'ordre de la même manière qu'il a été reçu en
elle, il a répondu qu'il ne savait pas que, parce qu'il n'a
jamais initié quiconque lui-même et ne vit personne d'être
accepté dans l'Ordre autres de deux ou trois frères. En ce qui
concerne les il ne savait pas si ils ont dénoncé Christ ou non.
Quand il a été interrogé sur les noms de ces frères, il a dit
que l'on avait le nom de Pierre, mais qu'il ne se souvenait pas
de son nom de famille. Lorsqu'on lui a demandé quel âge il avait
quand il a été fait frère de ladite ordonnance, il a répondu qu'il
avait dix-sept ans ou à peu près. Quand il a été interrogé sur
le cracher sur la croix et à la tête du adoré, il a dit qu'il ne
savait rien, ajoutant qu'il n'avait jamais entendu aucune
mention de cette tête jusqu'à ce qu'il entende le seigneur pape
Clément parler de lui cette année. Quand il a été interrogé sur
la pratique de l'embrasser, il a répondu que le frère Roncelin
susmentionné l'embrassa sur la bouche quand il l'a reçu comme un
frère, il a dit qu'il ne savait rien au sujet d'autres baisers.
Lorsqu'on lui a demandé s'il voulait conserver ce qu'il avait
dit lors de la confession, si cela a été fait en fonction de la
vérité, et s'il avait ajouté quelque chose mensongère ou retenu
tout ce qui est véridique, il a répondu qu'il voulait conserver
ce qu'il avait précédemment déclaré dans ses aveux, qu'il était
sincère et qu'il n'avait ni tout ce qui avait quelque chose de
mensonger ni omission était véridique ajouté. Lorsqu'on lui a
demandé s'il avait avoué en raison d'une demande, une récompense,
de reconnaissance, de faveur, la peur, la haine ou la persuasion
par quelqu'un d'autre, ou l'usage de la force ou de la crainte
de la torture imminente, il a répondu qu'il n'en avait pas.
Ensuite, ce frère très Raymbaud debout sur ses genoux, les mains
jointes demandé notre pardon et la miséricorde en ce qui
concerne les actes précités. Et comme il a plaidé pour, frère
Raymbaud dénoncé en notre présence l'hérésie ci-dessus, ainsi
que toute autre hérésie. Pour la deuxième fois, il a prêté
serment avec la main sur le saint Evangile de notre Seigneur qu'il
va obéir aux enseignements de l'Eglise, qu'il va maintenir,
défendre et respecter la foi catholique que l'Église romaine
maintient, défend et proclame, ainsi que enseigne et exige des
autres pour observer, et qu'il va vivre et mourir comme un
chrétien fidèle. Après ce serment, par l'autorité du seigneur
pape accordée spécifiquement à nous dans ce but, nous avons
étendu à ce frère demandant humblement Raymbaud, sous une forme
acceptée par l'Eglise la miséricorde de l'absolution du verdict
d'excommunication qui avait été engagée par le susmentionné acte,
le rétablissement de l'unité avec l'Eglise et le rétablissement
de la communion des fidèles et les sacrements de l'Église.
En outre, le même jour, le frère chevalier Geoffroy de Charnay,
précepteur de commanderies de l'Ordre des Templiers en Normandie,
comparaître personnellement en la manière et la forme décrite
précédemment, en notre présence, et en présence de notaires,
ainsi que les témoins, modestement jurait avec sa main sur l'Évangile
du Seigneur et a été interrogé sur la manière de son accueil
dans ladite ordonnance. Il a témoigné qu'il a bien été
quarantaine d'années environ depuis qu'il a été accepté dans l'Ordre
des Templiers par le frère Amaury de la Roche, le précepteur de
France en Étampes du diocèse de Sens, dans la chapelle de la
commanderie des Templiers local. Présent à la cérémonie frère
Jean le Franceys, précepteur de Pédenac, neuf, dix ou deux
frères de ladite ordonnance qu'il croyait tous être morts
maintenant. Et puis, une fois qu'il a été accepté dans l'ordre
et le manteau de l'ordre avait été placé sur ses épaules, le
frère qui a effectué la cérémonie le prit à part au sein de la
même chapelle et lui montra un crucifix à l'effigie du Christ,
et dit lui qu'il ne doit pas croire au Crucifié, mais devrait en
fait le dénoncer. Puis le frère nouvellement admis à la demande
de l'audit destinataire l'a dénoncé verbalement, mais pas dans
son cœur. En outre, il a déclaré que, au moment de son
intronisation, le novice a embrassé le destinataire sur la
bouche et dans sa poitrine à travers le vêtement comme un signe
de révérence.
Lorsqu'on lui a demandé s'il frères de l'Ordre des Templiers,
tout en étant initiés à l'ordre ont été acceptés de la même
manière qu'il était, il a dit qu'il ne savait pas. Il a
également dit que lui-même a reçu un frère dans ladite
ordonnance par la même cérémonie par laquelle il lui a été
accepté. Ensuite, il a accepté beaucoup d'autres sans la
dénonciation décrite précédemment et de bonne manière. Il a
également dit qu'il avait avoué au sujet de la dénonciation de
la croix qu'il avait fait lors de la cérémonie d'induction et d'être
forcés de le faire par le frère d'effectuer la cérémonie, le
patriarche de Jérusalem de l'époque, et fut absous par lui.
Quand diligemment interrogé au sujet de la cracher sur la croix,
la pratique de baisers, le vice de la sodomie et la tête de
adorait, il a répondu qu'il n'en savait rien. En outre interrogé,
il a dit qu'il croyait que d'autres frères avaient été admis
dans l'Ordre de la même manière qu'il l'était. Il a dit
cependant qu'il ne savait pas avec certitude depuis quand ces
choses ont eu lieu le nouvellement reçus ont été emmenés à l'écart
afin que d'autres frères qui étaient présents dans le bâtiment
seraient ni voir ni entendre ce qui se passait avec eux.
Interrogé sur l'âge auquel il se trouvait lorsqu’accepté dans
ladite ordonnance, il a répondu qu'il avait seize ans, dix-sept
ans ou à peu près.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait dit ces choses à cause de la
demande, une récompense, de reconnaissance, de faveur, la peur,
la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu
qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a demandé s'il voulait
conserver ce qu'il avait dit lors de la confession, si cela a
été fait en fonction de la vérité, et s'il avait ajouté quelque
chose mensongère ou retenu tout ce qui est véridique, il a
répondu qu'il voulait conserver ce qu'il avait précédemment
déclaré dans ses aveux au cours de laquelle il avait seulement
dit ce qui était vrai, que ce qu'il disait était selon la vérité
et qu'il n'a ni quoi que ce soit qui ait menti, ni tout ce qui
était véridique omis ajouté.
Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de
l'absolution de ces actes à son frère Geoffroy, qui, dans la
forme et de la manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre
présence le décrit et toute autre hérésie, et jura en personne
le saint Evangile du Seigneur, et humblement demandé la
miséricorde de l'absolution, lui restauration de l'unité avec l'Eglise
et le réintégrer à la communion des fidèles et les sacrements de
l'Église.
Le même jour, en notre présence et la présence de notaires,
ainsi que les témoins énumérés ci-dessous, frère Geoffroy de
Gonneville a comparu en personne et a été diligemment interrogé
sur le moment et les circonstances de sa réception et sur d'autres
questions décrites ci-dessus. Il a répondu qu'il a été 28 années
ou à peu près depuis qu'il a été reçu comme un frère de l'Ordre
des Templiers par le frère-chevalier Robert de Torville,
précepteur des commanderies de l'ordre des Templiers en
Angleterre, dans la ville de Londres, à la chapelle de la
commanderie local. Et ce récepteur, après avoir donné le manteau
de l'ordre des Templiers sur le ce membre nouvellement reçu, lui
montra la croix décrite dans un livre et dit qu'il devrait
dénoncer celui dont l'image a été représenté sur la croix.
Lorsque la nouvelle a reçu ne voulait pas le faire, le récepteur
lui a dit plusieurs fois qu'il devait faire. Et depuis il a
complètement refusé de le faire, le récepteur, voyant sa
résistance, lui dit: «Voulez-vous me jurer que si demandé par
l'un des frères que vous diriez que vous aviez fait cette
dénonciation, à condition que je vous permets pas le faire? "Et
le nouvellement reçu répondu« oui », et a promis que si il a été
interrogé par l'un des frère de ladite ordonnance, il disait qu'il
avait effectué l'audit délation. Et, comme il le dit, il n'a
fait aucune dénonciation autrement. Il a également déclaré que
ledit récepteur lui a dit qu'elle devrait cracher sur la croix
décrite. Lorsque la nouvelle a reçu n'a pas souhaité le faire,
le récepteur placé sa main sur la représentation de la croix et
dit: «Au moins, cracher sur ma main!" Et puisque le reçu
craignaient que le récepteur enlèverait sa main et quelques
grain de cette crache se mettrait à la croix, il ne voulait pas
cracher sur la main avec la croix étant proche.
Quand diligemment interrogé au sujet du péché de sodomie, la
tête de adorait, sur la pratique de baisers et d'autres choses
pour lesquelles les frères de ladite ordonnance ont reçu une
mauvaise réputation, il a dit qu'il ne savait rien. Lorsqu'on
lui a demandé si d'autres frères de l'Ordre ont été acceptés
dans l'Ordre de la même manière que lui, il a dit qu'il croyait
que la même chose a été faite pour d'autres comme cela a été
fait pour lui au moment de son initiation décrit.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait dit ces choses à cause de la
demande, une récompense, de reconnaissance, de faveur, la peur,
la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage de
la force ou de la crainte de la torture imminente, il a répondu
qu'il n'en avait pas. Après cela, nous avons conclu pour
prolonger la miséricorde de l'absolution de ces actes à son
frère Geoffroy de Goneville, qui, dans la forme et de la manière
décrite ci-dessus avait dénoncé en notre présence le décrit et
toute autre hérésie, et jura en personne le saint Evangile du
Seigneur, et humblement demandé la miséricorde de l'absolution,
le rétablissement de l'unité avec l'Eglise et le rétablissement
de la communion des fidèles et les sacrements de l'Église.
Ensuite, sur le dix-neuvième jour du mois, en notre présence, et
en présence des notaires et les mêmes témoins, frère Hugo de
Perraud, précepteur de commanderies templières en France,
apparaît en personne et a pris un serment sur le saint Evangile
du Seigneur, en plaçant la main sur elle de la manière décrite
ci-dessus. Ce frère Hugo, après avoir prêté serment comme
indiqué, et étant diligemment interrogés ont déclaré au sujet de
la manière de son initiation qu'il a été reçu à Londres à
commandary des Templiers local, dans son église. Il avait
quarante ans il ya six ans passé cette fête de Sainte Madeleine.
Il a été intronisé comme un frère de l'Ordre par le frère Hubet
de Perraud, son propre père, un Visiteur des commanderies
templières en France et en Poitou, qui a placé sur ses épaules
le manteau de ladite ordonnance. Ceci étant fait, un frère de
ladite ordonnance, sous le nom de John, qui plus tard est devenu
précepteur de La Muce, l'a conduit à une certaine partie de
cette chapelle, lui montra une croix à l'effigie du Christ, et
lui ordonna pour dénoncer le One dont l'image y était représenté.
Il a refusé, autant qu'il le pouvait, selon lui. Finalement,
cependant, vaincu par la peur et les menaces de son frère John,
il a dénoncé l'Un dont l'image y était représentée qu'une seule
fois. Et bien que Frère John plusieurs fois exigé qu'il cracher
sur la croix, il a refusé de le faire.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait d'embrasser le récepteur, il
a dit qu'il a fait, seulement sur la bouche. Lorsqu'on l'interroge
sur le péché de sodomie, il a répondu qu'il n'a jamais été
prononcé contre lui et qu'il n'a jamais commis. Lorsqu'on lui a
demandé s'il acceptait les autres dans l'ordre, il a répondu qu'il
a fait à plusieurs reprises, et qu'il a accepté plus de gens que
n'importe quel autre membre vivant de l'Ordre.
Interrogé sur la cérémonie par laquelle il a accepté eux, il dit
que, après qu'ils ont été reçus et donnés les manteaux de l'Ordre,
il a ordonné à dénoncer le crucifix et l'embrasser dans le bas
du dos, dans le nombril, puis sur la bouche. Il a également
déclaré qu'il leur impose de s'abstenir de partenariat avec les
femmes, et, si elles étaient incapables de maîtriser leurs
désirs, de se joindre aux frères de l'Ordre.
Il a également déclaré sous serment que la dénonciation précitée,
lequel il a réalisé lors de l'initiation, ainsi que d'autres
choses décrites qu'il exigeait de celles reçues par lui, l'a
fait en paroles seulement, et non dans l'esprit. Lorsqu'on lui a
demandé pourquoi il était peiné et ne fonctionne pas dans
l'esprit des choses qu'il faisait, il a répondu que telles
étaient les lois ou plutôt les traditions de l'Ordre et qu'il
espérait toujours que cette erreur serait retiré de ladite
ordonnance.
Lorsqu'on lui a demandé si l'un des membres nouvellement reçus
par lui refusé d'effectuer les crachats décrit et d'autres
choses malhonnêtes énumérés ci-dessus, il a répondu que
seulement quelques-uns, et finalement tout a fait comme ordonné.
Il a également déclaré que, bien que lui-même chargé frères de
l'ordre qu'il initia à se joindre aux autres frères, pourtant il
n'a jamais fait ça, ni entendu dire que quelqu'un d'autre
commettre ce péché, sauf pour les deux ou trois frères en
Outremer qui ont été incarcérés pour cette dans le château de
Pilgrim.
Lorsqu'on lui a demandé s'il savait si tous les frères de ladite
ordonnance ont été engagées de la même manière comme il a initié
d'autres, il a dit qu'il ne savait pas avec certitude sur les
autres, seulement sur lui-même et ceux qu'il a initié, car
frères sont lancés dans une telle secret que rien ne peut être
connu autrement que par ceux qui sont présents. Lorsqu'on lui a
demandé s'il croyait qu'ils étaient tous initiés de cette
manière, il a dit qu'il croyait que le même rituel est utilisé
tout en initiant les autres car il a été utilisé dans son cas et
lui-même administré quand il a reçu d'autres.
Lorsqu'on l'interroge sur la tête d'une idole qui aurait été
adorée par les Templiers, il a dit qu'il lui a été présentée à
Montpellier par le frère Peter Alemandin, précepteur de ce lieu,
et que cette tête est restée en possession de son frère Peter.
Lorsqu'on lui a demandé quel âge il avait quand accepté dans
ladite ordonnance, il a répondu qu'il avait entendu sa mère dire
qu'il était dix-huit ans. Il a également déclaré que
précédemment il avait avoué ces choses en présence de frère
Guillaume de Paris, inquisiteur des actions hérétiques, ou son
adjoint. Cette confession a été écrit de la main de la
soussignée Amise d'Orléans et d'autres notaires. Il souhaite
maintenir cette confession, tout comme il est, ainsi que de
maintenir dans le présent confession que ce qui est en bon
accord avec le précédent. Et s'il y a quelque chose
supplémentaire dans cette confession devant l'Inquisiteur ou son
adjoint, comme cela a été dit plus haut, il ratifie, approuve et
confirme.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait avoué ces choses à cause de
la demande, une récompense, de reconnaissance, de faveur, la
peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage
de la force ou de la crainte de la torture imminente, il a
répondu qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a demandé si lui,
après son arrestation, a été soumis à un interrogatoire et la
torture, il a répondu qu'il n'en avait pas.
Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de
l'absolution de ces actes à son frère Hugo, qui, dans la forme
et de la manière décrite ci-dessus avait dénoncé en notre
présence le décrit et toute autre hérésie, et jura en personne
le saint Evangile du Seigneur, et humblement demandé la
miséricorde de l'absolution, lui restauration de l'unité avec l'Eglise
et le réintégrer à la communion des fidèles et les sacrements de
l'Église.
Ensuite, le vingtième jour du mois, en notre présence, et en
présence des notaires et les mêmes témoins, beau-frère chevalier
Jacques de Molay, grand maître de l'Ordre des Templiers est
apparu personnellement et ayant prêté serment dans la forme et
la manière indiquée ci-dessus , et ayant été diligemment
interrogé, a déclaré qu'il a été 42 années ou environ depuis qu'il
a été reçu comme un frère de ladite ordonnance par le frère
chevalier-Hubert de Perraud, au Visiteur du temps de la France
et du Poitou, dans Beune, diocèse de Autun, dans la chapelle de
la commanderie des Templiers locale de ce lieu.
En ce qui concerne le chemin de son initiation dans l'Ordre, il
a dit que lui avoir donné le manteau du récepteur lui montra
et lui a dit qu'il devrait dénoncer le Dieu dont l'image a été
représenté sur la croix, et qu'il faut cracher sur la croix. Ce
qu'il a fait, bien qu'il n'ait pas cracher sur la croix, par
près de lui, selon ses mots. Il a également déclaré que cette
dénonciation effectuée dans les mots, pas dans l'esprit. En ce
qui concerne le péché de sodomie, le chef de l'adoration et la
pratique de baisers illicites, il a soigneusement remis en
question, a déclaré qu'il ne savait rien de cela.
Lorsqu'on lui a demandé s'il avait avoué ces choses à cause de
la demande, une récompense, de reconnaissance, de faveur, la
peur, la haine ou la persuasion par quelqu'un d'autre, ou l'usage
de la force ou de la crainte de la torture imminente, il a
répondu qu'il n'en avait pas. Lorsqu'on lui a demandé si lui,
après son arrestation, a été soumis à un interrogatoire et la
torture, il a répondu qu'il n'en avait pas.
Après cela, nous avons conclu pour prolonger la miséricorde de
l'absolution de ces actes à son frère Jacques de Molay, le Grand
Maître de ladite ordonnance, qui, dans la forme et de la manière
décrite ci-dessus avait dénoncé en notre présence le décrit et
toute autre hérésie, et jura en personne sur l'Evangile de saint
du Seigneur, et demanda humblement la miséricorde de l'absolution,
le rétablissement de l'unité avec l'Eglise et le réintégrer à la
communion des fidèles et les sacrements de l'Église.
Sur le même vingtième jour du mois, en notre présence, et en
présence des notaires et les mêmes témoins, le frère Geoffroy de
Gonneville librement et volontairement ratifié, approuvé et
confirmé ses aveux signés qui lui a été lue dans sa langue
maternelle, et a donné l'assurance qu'il avait l'intention de
rester là et de maintenir à la fois cette confession et l'aveu
qu'il a fait à une occasion différente devant l'inquisiteur ou
inquisiteurs concernant les transgressions hérétiques précités,
dans la mesure où il était en concordance avec la confession
faite devant nous, les notaires et les témoins mentionnés
ci-dessus, et que s'il ya quelque chose supplémentaire contenue
dans la confession faite devant l'inquisiteur et inquisiteurs,
comme il a été dit plus tôt, il ratifie, approuve et confirme
cela.
Sur le même vingtième jour du mois, en notre présence, et en
présence des notaires et les mêmes témoins, beau-frère de
précepteur Hugo de Perraud d'une manière similaire librement et
volontairement ratifié, approuvé et confirmé ses aveux signés
qui lui a été lue dans sa langue maternelle.
Nous avons commandé Robert de Condet, prêtre du diocèse de
Soissons, un notaire par la puissance apostolique, qui était
parmi nous avec les notaires et les témoins énumérés ci-dessous,
d'enregistrer et de rendre public comme preuve de ces
confessions, ainsi que chaque chose décrite ci-dessus qui c'est
déroulé en face de nous, les notaires et les témoins, et aussi
tout fait par nous, exactement comme il est indiqué ci-dessus,
et de le valider en attachant notre sceau.
Cela a été fait sur l'année, indiction, mois, jour, pontificat
et le lieu indiqué ci-dessus, en notre présence et la présence
d'Umberto Vercellani, Nicolo Nicolai de Benvenuto et le
susmentionné Robert de Condet, et également maître Amise
d'Orléans le ratif , notaires par la puissance apostolique,
ainsi que pieux et vertueux frère Raymond, abbé du monastère
bénédictin de Saint-Theofred, Annecy diocèse, maître Berard de
Boiano, archidiacre de Troia, Raoul de Boset, confesseur et
chanoine de Paris, et Pierre de Soire, superviseur de
Saint-Gaugery en Cambrésis, qui ont été recueillies
spécifiquement en tant que témoins.
Et moi, Robert de Condet, prêtre du diocèse de Soissons, notaire
par la puissance apostolique, observés avec d'autres notaires et
des témoins chaque chose décrite ci-dessus qui a eu lieu en
présence du révérend père susmentionnés seigneurs cardinaux
prêtres, moi-même et d'autres notaires et témoins, ainsi que ce
qui a été fait par leurs seigneuries. Sur les ordres de leurs
seigneuries Les prêtres cardinaux, j'ai fait ce disque, et mis
dans le formulaire officiel, et scellé avec mon sceau, après
avoir été invité à le faire.
Et aussi je, Umberto Vercellani, clerc de Béziers, notaire par
la puissance apostolique, observés avec d'autres notaires et des
témoins chaque chose décrite ci-dessus qui ont eu lieu en
présence des seigneurs ci-dessus prêtres cardinaux, ainsi que ce
qui a été fait par leurs seigneuries cardinaux presbytres comme
il est indiqué ci-dessus en détail plus complet. Sur les ordres
de ces prêtres cardinaux, pour plus d'assurance, j'ai écrit sous
ce dossier et scella mon sceau.
Et aussi je, Nicolo Nicolai di Benevento, notaire par décret
apostolique, observés avec d'autres notaires et des témoins
précités chaque chose décrite ci-dessus qui a eu lieu en
présence des seigneurs ci-dessus prêtres cardinaux, ainsi que ce
qui a été fait par leurs seigneuries tout comme il est indiqué
ci-dessus en détail plus complet. Sur les ordres de ces prêtres
cardinaux, pour plus d'assurance, j'ai écrit sous ce dossier et
scella mon sceau.
Et aussi je, Arnulphe d'Orléans appelle le ratif, notaire par la
puissance de la Sainte Eglise Romaine, observés avec d'autres
notaires précités et des témoins des aveux, des dépositions et
autres chaque chose décrite ci-dessus qui ont eu lieu en
présence des révérends pères susmentionné seigneurs cardinaux
prêtres, ainsi que ce qui a été fait par leurs seigneuries tout
comme il est indiqué ci-dessus en détail plus complet. Sur les
ordres de ces prêtres cardinaux, comme un témoignage de la
vérité, je l'ai écrit sous ce dossier et scella mon sceau, après
avoir été invité à le faire.
English translation of the Chinon Parchment
Investigation carried out by the fathers commissioned by Pope Clement V in
the town of Chinon, diocese of Tours.
Chinon, August 17-20, 1308
In the name of the Lord, amen. We, Berengar, by the mercy of God
cardinal presbyter of SS. Nereus and Achileus, and Stephanus,
cardinal presbyter of St. Ciriacus in Therminis, and Landolf,
cardinal deacon of St. Angel, declare through this official
statement directed to all who will read it that since our most
holy father and lord Clement, by divine providence the supreme
pontific of the holy Roman and universal church, after receiving
the word of mouth and also clamorous reports from the
illustrious king of France and prelates, dukes, counts, barons
and other subjects of the said kingdom, both noblemen and
commoners, along with some brothers, presbyters, knights,
preceptors and servants of the Templar order, had initiated an
inquiry into matters concerning the brothers, [questions of
Catholic faith] and the Rule of the said Order, because of which
it suffered public infamy, the very same lord Pope wishing and
intending to know the pure, complete and uncompromised truth
from the leaders of the said Order, namely brother Jacques de
Molay, grandmaster of the Order of Knights Tempar, brother
Raymbaud de Caron, preceptor the commandaries of Templar Knights
in Outremer, brother Hugo de Pérraud, preceptor of France,
brother Geoffroy de Gonneville, preceptor of Aquitania and
Poitou, and Geoffroy of Charny, preceptor of Normandy, ordered
and commissioned us specifically and by his verbally expressed
will in order that we might with diligence examine the truth by
questioning the grandmaster and the aforementioned preceptors –
one by one and individually, having summoned notaries public and
trustworthy witnesses.
And having acted according to the mandate and commissioned by
the said Lord Supreme Pontific, we questioned the aforementioned
grandmaster and the preceptors and examined them concerning the
matters described above. Their words and confessions were
written down exactly the way they are included here by the
notaries whose names are listed below in the presence of
witnesses listed below. We also ordered these things drawn up in
this official form and validated by the protection of our seals.
In the year of our Lord 1308, the 6th indiction, on the 17th day
of August, in the 3d year of the pontificate of the said Pope
Clement V, brother Raymbaud de Caron, preceptor the commandaries
of Templar Knights in Outremer, was brought in front of us, the
aforementioned fathers, to the town of Chinon of the Tours
diocese. With his hand on the Holy Gospel of the Lord he took an
oath that he would speak pure and complete truth about himself
as well individuals and brothers of the Order, and about the
Order itself, concerning questions of Catholic faith and the
Rule of the said Order, and also about five particular
individuals and brothers of the Order. Diligently interrogated
by us about the time and circumstances of his initiation in the
order he said that it was been forty-thee years or thereabouts
since he had been knighted and admitted into the Templar Order
by brother Roncelin de Fos, at the time preceptor of Provence,
in the town of Richarenchess, in the diocese of Carpentras or
Saint-Paul-Trois-Châteaux, in the chapel of the local Templar
commandery. During the ceremony the patron said nothing to the
novice that was not proper, but after the admittance a
servant-brother came up to him whose name he does not recall,
for he has been dead for a long time. He took him aside holding
a small cross under his cloak, and when all the brothers exited
and they remained alone, that is this brother-servant and the
speaker, this brother-servant showed this cross to the speaker
who does not recall whether it bore the effigy of the crucifix
or not, but believes however, that there was a crucifix either
painted or carved. And this brother-servant told the speaker: “You
must denounce this one.” And the speaker, not believing himself
to be committing a sin, said: “And so, I denounce.” That
brother-servant also told the speaker that he should preserve
purity and chastity, but if he could not do so, it was better to
be done secretly than publicly. The speaker also said that his
denunciation did not come from the heart, but from the mouth.
Then he said that the next day he revealed this to the bishop of
Carpentras, his blood relative, who was present in the said
place, and the bishop told him that he had acted wrongly and
committed a sin. Then the interrogated confessed on this account
to the same bishop and was assigned penances with he completed,
according to him.
When asked about the sin of sodomy, he said that he never was a
part of it neither performing or enduring, and that he never
heard that knights Templar engaged in this sin, apart from those
three knights who had been punished by perpetual incarceration
in Castle Pilgrim. When asked whether the brothers of the said
Order were received into the order in the same manner he was
received into it, he replied that he did not know that, because
he never initiated anyone himself and did not see anyone being
accepted in the Order other than two or three brothers.
Regarding them he did not know whether they denounced Christ or
not. When he was asked about the names of these brothers he said
that one had the name of Peter, but that he did not remember his
family name. When he was asked how old he was when he was made
brother of the said Order he replied that he was seventeen years
of age or thereabouts. When he was asked about the spitting on
the cross and about the worshipped head, he said that he knew
nothing, adding that he had never heard any mention of that head
until he heard the lord Pope Clement speak of it this past year.
When he was asked about the practice of kissing, he replied that
the aforementioned brother Roncelin kissed him on the mouth when
he received him as a brother; he said that he knew nothing about
other kisses. When he was asked whether he wanted to maintain
what he had said during the confession, whether it was done
according to the truth, and whether he had added anything
untruthful or withheld anything that is truthful, he replied
that he wanted to maintain what he had previously said in his
confession, that it was truthful and that he neither added
anything that was untruthful nor omitted anything that was
truthful. When he was asked whether he had confessed due to a
request, reward, gratitude, favor, fear, hatred or persuasion by
someone else, or the use of force, or fear of impending torture,
he replied that he did not.
Afterwards, this very brother Raymbaud standing on his knees
with his hands folded asked for our forgiveness and mercy
regarding the abovementioned deeds. And as he pleaded so,
brother Raymbaud denounced in our presence the abovementioned
heresy, as well as any other heresy. For the second time he took
an oath with his hand upon the Holy Gospel of our Lord in that
he will obey the teachings of the Church, that he will maintain,
uphold and observe the Catholic faith which the Roman Church
maintains, upholds and proclaims, as well as teaches and
requires of others to observe it, and that he will live and die
as a faithful Christian. After this oath, by the authority of
lord Pope specifically granted to us for that purpose, we
extended to this humbly asking brother Raymbaud, in a form
accepted by the Church the mercy of absolution from the verdict
of excommunication that had been incurred by the aforementioned
deeds, restoring him to unity with the Church and reinstating
him for communion of the faithful and sacraments of the Church.
Also, on the same day, brother knight Geoffroy of Charny,
preceptor of commanderies of the Templar Order in Normandy,
appearing personally in the previously described manner and form,
in our presence, and in the presence of notaries, as well as
witnesses, modestly swore with his hand on the Gospel of the
Lord and was questioned about the manner of his reception into
the said Order. He testified that it has well been forty years
or thereabouts since he was accepted into the Order of Knights
Templar by brother Amaury de la Roche, the preceptor of France
in Étamps of the diocese of Sens, in the chapel of the local
Templar commandery. Present at the ceremony were brother Jean le
Franceys, preceptor of Pédenac, and nine, ten or so brothers of
the said Order whom he all believed to be dead now. And then,
once he had been accepted in the order and the cloak of the
order had been placed on his shoulders, the brother who
performed the ceremony took him aside within the same chapel and
showed him a crucifix with an effigy of Christ, and told him
that he should not believe in the Crucified, but should in fact
denounce Him. Then the newly accepted brother at the demand of
the said recipient denounced Him verbally, but not in his heart.
Also, he said that at the time of his induction, the novice
kissed the recipient on the mouth and in his chest through the
garment as a sign of reverence.
When asked whether brothers of the Templar Order while being
initiated into the order were accepted in the same manner that
he was, he said that he did not know. He also said that he
himself received one brother into the said Order through the
same ceremony through which he himself was accepted. Afterwards
he accepted many others without the denunciation described
earlier and in good manner. He also said that he confessed about
the denunciation of the cross which he had done during the
ceremony of induction and about being forced to do so by the
brother performing the ceremony, to the Patriarch of Jerusalem
of the time, and was absolved by him.
When diligently questioned regarding the spitting on the cross,
the practice of kissing, the vice of sodomy and the worshipped
head, he replied that he knew nothing of it. Further
interrogated, he said that he believed that other brothers had
been accepted into the Order in the same manner that he was. He
said however that he did not know that for sure since when these
things took place the newly received were taken aside so that
other brothers who were present in the building would neither
see nor hear what went on with them. Asked about the age that he
was in when accepted into the said Order, he replied that he was
sixteen, seventeen or thereabouts. When he was asked whether
he had said these things due to a request, reward, gratitude,
favor, fear, hatred or persuasion by someone else, or the use of
force, or fear of impending torture, he replied that he did not.
When he was asked whether he wanted to maintain what he had said
during the confession, whether it was done according to the
truth, and whether he had added anything untruthful or withheld
anything that is truthful, he replied that he wanted to maintain
what he had previously said in his confession during which he
had only said what was true, that what he said was according to
the truth and that he neither added anything that was untruthful
nor omitted anything that was truthful.
After this, we concluded to extend the mercy of absolution for
these acts to brother Geoffroy, who in the form and manner
described above had denounced in our presence the described and
any other heresy, and swore in person on the Lord’s Holy Gospel,
and humbly asked for the mercy of absolution, restoring him to
unity with the Church and reinstating him for communion of the
faithful and sacraments of the Church.
On the same day, in our presence and the presence of notaries,
as well as the witnesses listed below, brother Geoffroy de
Gonneville personally appeared and was diligently questioned
about the time and circumstances of his reception and about
other matters described above. He replied that it has been
twenty eight years or thereabouts since he was received as a
brother of the Order of the Knights Templar by brother-knight
Robert de Torville, preceptor of the commandaries of the Templar
order in England , in the city of London , at the chapel of the
local commandery. And this receptor, after bestowing the cloak
of the Knights Templar upon the this newly received member,
showed him the cross depicted in some book and said that he
should denounce the one whose image was depicted on that cross.
When the newly received did not want to do so, the receptor told
him multiple times that he should do so. And since he completely
refused to do it, the receptor, seeing his resistance, said to
him: “Will you swear to me that if asked by any of the brothers
you would say that you had made this denouncement, provided that
I allow you not to make it?” And the newly received answered
“yes”, and promised that if he was questioned by any of the
brother of the said Order he would say that he had performed the
said denouncement. And, as he said, he made no denouncement
otherwise. He also said that the said receptor told him that she
should spit on the described cross. When the newly received did
not wish to do so, the receptor placed his own hand over the
depiction of the cross and said: “At least spit on my hand!” And
since the received feared that the receptor would remove his
hand and some of this spit would get on the cross, he did not
want to spit on the hand with the cross being near.
When diligently questioned regarding the sin of sodomy, the
worshipped head, about the practice of kissing and other things
for which the brothers of the said order received a bad
reputation, he said that he knew nothing. When asked whether
other brothers of the Order were accepted into the Order in the
same way as he was, he said that he believed that the same was
done to others as it was done to him at the time of his
described initiation.
When he was asked whether he had said these things due to a
request, reward, gratitude, favor, fear, hatred or persuasion by
someone else, or the use of force, or fear of impending torture,
he replied that he did not. After this, we concluded to extend
the mercy of absolution for these acts to brother Geoffroy de
Goneville, who in the form and manner described above had
denounced in our presence the described and any other heresy,
and swore in person on the Lord’s Holy Gospel, and humbly asked
for the mercy of absolution, restoring him to unity with the
Church and reinstating him for communion of the faithful and
sacraments of the Church. Then on the nineteenth day of the
month, in our presence, and in the presence of notaries and the
same witnesses, brother Hugo de Pérraud, preceptor of Templar
commanderies in France appeared personally and took an oath on
the Holy Gospel of the Lord, placing his hand upon it in the
manner described above. This brother Hugo, having sworn as
indicated, and being diligently questioned said about the manner
of his initiation that he was received in London at local
Templar commandary, in its church. It was forty six years ago
this past feast of St. Magdalene. He was inducted as a brother
of the Order by brother Hubet de Perraud, his own father, a
Visitator of the Templar commanderies in France and Poitou , who
placed upon his shoulders the cloak of the said Order. This
having been done, some brother of the said Order, by the name of
John, who afterwards became preceptor of de La Muce, took him to
a certain part of that chapel, showed him a cross with an effigy
of Christ, and ordered him to denounce the One whose image was
depicted there. He refused, as much as he could, according to
him. Eventually, however, overcome by fear and menaces of
brother John, he denounced the One whose image was depicted
there only once. And although brother John multiple times
demanded that he spit on that cross, he refused to do so.
When asked whether he had to kiss the receptor, he said that he
did, only on the mouth. When asked about the sin of sodomy, he
replied that it was never imposed on him and he never committed
it. When asked whether he accepted others into the Order, he
replied that he did many times, and that he accepted more people
than any other living member of the Order.
When asked about the ceremony through which he accepted them, he
said that after they were received and given the cloaks of the
Order, he ordered them to denounce the crucifix and to kiss him
at the bottom of the back, in the navel and then on the mouth.
He also said that he imposed on them to abstain from partnership
with women, and, if they were unable to restrain their lust, to
join themselves with brothers of the Order.
He also said under oath that the aforementioned denunciation,
which he performed during initiation, as well as other things
described that he demanded from those received by him, was done
in word only, and not in spirit. When asked why he felt pained
and did not perform in spirit the things that he did, he replied
that such were the statutes or rather traditions of the Order
and that he always hoped that this error would be removed from
the said Order.
When asked whether any of the members newly received by him
refused to perform the described spitting and other dishonest
things listed above, he replied that only few, and eventually
all did as ordered. He also said that although he himself
instructed brothers of the order whom he initiated to join with
other brothers, nevertheless he never did that, nor heard that
anyone else commit this sin, except for the two or three
brothers in Outremer who were incarcerated for this in Castle
Pilgrim.
When asked whether he knew if all brothers of the said Order
were initiated in the same manner as he initiated others, he
said that he did not know for sure about others, only about
himself and those whom he initiated, because brothers are
initiated in such secrecy that nothing can be known other than
through those who are present. When asked whether he believed
that they were all initiated in this manner, he said that he
believed that the same ritual is used while initiating others as
it was used in his case and as he himself administered when he
received others.
When asked about the head of an idol that was reportedly
worshiped by the Templars, he said that it was shown to him in
Montpellier by brother Peter Alemandin, preceptor of that place,
and that this head remained in possession of brother Peter.
When asked how old he was when accepted into the said Order, he
replied that he heard his mother say that he was eighteen. He
also said that previously he had confessed about these things in
the presence of brother Guillaume of Paris, inquisitor of
heretical actions, or his deputy. This confession was written
down in the hand of the undersigning Amise d’Orleans and some
other notaries public. He wishes to maintain that confession,
just as it is, as well as maintain in the present confession
that which is in concord with the previous one. And if there is
anything additional in this confession in front of the
Inquisitor or his deputy, as has been said above, he ratifies,
approves and confirms it.
When he was asked whether he had confessed to these things due
to a request, reward, gratitude, favor, fear, hatred or
persuasion by someone else, or the use of force, or fear of
impending torture, he replied that he did not. When he was asked
whether he, after being apprehended, was submitted to any
questioning or torture, he replied that he did not.
After this, we concluded to extend the mercy of absolution for
these acts to brother Hugo, who in the form and manner described
above had denounced in our presence the described and any other
heresy, and swore in person on the Lord’s Holy Gospel, and
humbly asked for the mercy of absolution, restoring him to unity
with the Church and reinstating him to communion of the faithful
and sacraments of the Church.
Then on the twentieth day of the month, in our presence, and in
the presence of notaries and the same witnesses, brother-knight
Jacques de Molay, grandmaster of the Order of Knights Templar
appeared personally and having sworn in the form and manner
indicated above, and having been diligently questioned, said it
has been forty-two years or thereabouts since he was received as
a brother of the said Order by brother-knight Hubert de Pérraud,
at the time Visitator of France and Poitou, in Beune, diocese of
Autun, in the chapel of the local Templar commandery of that
place.
Concerning the way of his initiation into the Order, he said
that having given him the cloak the receptor showed to him
and told him that he should denounce the God whose image was
depicted on that cross, and that he should spit on the cross.
Which he did, although he did not spit on the cross, by near it,
according to his words. He also said that performed this
denunciation in words, not in spirit. Regarding the sin of
sodomy, the worshipped head and the practice of illicit kisses,
he, diligently questioned, said that he knew nothing of that.
When he was asked whether he had confessed to these things due
to a request, reward, gratitude, favor, fear, hatred or
persuasion by someone else, or the use of force, or fear of
impending torture, he replied that he did not. When he was asked
whether he, after being apprehended, was submitted to any
questioning or torture, he replied that he did not.
After this, we concluded to extend the mercy of absolution for
these acts to brother Jaques de Molay, the grandmaster of the
said order, who in the form and manner described above had
denounced in our presence the described and any other heresy,
and swore in person on the Lord’s Holy Gospel, and humbly asked
for the mercy of absolution, restoring him to unity with the
Church and reinstating him to communion of the faithful and
sacraments of the Church.
On the same twentieth day of the month, in our presence, and in
the presence of notaries and the same witnesses, brother
Geoffroy de Gonneville freely and willingly ratified, approved
and confirmed his signed confession that was read to him in his
native tongue, and gave assurances that he intended to stand by
and maintain both this confession and the confession he made on
a different occasion in front of the Inquisitor or inquisitors
regarding the aforementioned heretic transgressions, in as much
as it was in concordance with the confession made in front of us,
the notaries and the aforementioned witnesses; and that if there
is something extra contained in the confession made in front of
the Inquisitor and inquisitors, as it was said earlier, he
ratifies, approves and confirms that. On the same twentieth
day of the month, in our presence, and in the presence of
notaries and the same witnesses, brother-preceptor Hugo de
Perraud in a similar way freely and willingly ratified, approved
and confirmed his signed confession that was read to him in his
native tongue.
We ordered Robert de Condet, cleric of the diocese of Soissons,
a notary by apostolic power, who was among us together with
notaries and witnesses listed below, to record and make public
as evidence these confessions, as well as each and every thing
described above that occurred in front of us, the notaries and
the witnesses, and also everything done by us, exactly as it is
shown above, and to validate it by attaching our seal.
This was done on the year, indiction, month, day, pontificate
and the place indicated above, in our presence and the presence
of Umberto Vercellani, Nicolo Nicolai de Benvenuto and the
aforementioned Robert de Condet, and also master Amise d’Orleans
le Ratif, notaries public by the apostolic power, as well as
pious and distinguished brother Raymond, abbot of the
Benedictine monastery of St. Theofred, Annecy diocese, master
Berard de Boiano, archdeacon of Troia, Raoul de Boset, confessor
and canon from Paris, and Pierre de Soire, overseer of
Saint-Gaugery in Cambresis, who were gathered specifically as
witnesses.
And I, Robert de Condet, cleric of the diocese of Soissons,
notary by apostolic power, observed with other notaries and
witnesses each and every thing described above that occurred in
the presence of the aforementioned reverend fathers lords
cardinal presbyters, myself and other notaries and witnesses, as
well as what was done by their lordships. On the orders from
their lordships the cardinal presbyters, I made this record, and
put in the official form, and sealed it with my seal, having
been asked to do so.
And also I, Umberto Vercellani, cleric of Béziers, notary by
apostolic power, observed with other notaries and witnesses each
and every thing described above that occurred in the presence of
the aforementioned lords cardinal presbyters, as well as what
was done by their lordships cardinal presbyters just as it is
shown above in fuller detail. On the orders from these cardinal
presbyters, for further assurance, I wrote underneath this
record and sealed it with my seal.
And also I, Nicolo Nicolai di Benevento, notary by apostolic
decree, observed with other aforementioned notaries and
witnesses each and every thing described above that occurred in
the presence of the aforementioned lords cardinal presbyters, as
well as what was done by their lordships just as it is shown
above in fuller detail. On the orders from these cardinal
presbyters, for further assurance, I wrote underneath this
record and sealed it with my seal.
And also I, Arnulphe d’Orléans called le Ratif, notary by the
power of the Holy Roman Church, observed with other
aforementioned notaries and witnesses confessions, depositions
and other each and every thing described above that occurred in
the presence of the aforementioned reverend fathers lords
cardinal presbyters, as well as what was done by their lordships
just as it is shown above in fuller detail. On the orders from
these cardinal presbyters, as a testimony of truth, I wrote
underneath this record and sealed it with my seal, having been
asked to do so. |